Citrus sinensis 'Navel'

Description
Entretien
Fiche d'identité

L'oranger 'Navel' ou Citrus sinensis 'Navel' donne de grosses oranges arrivant à maturité en hiver. Le jus est très sucré et peu acide.
Cette variété appartient au groupe 'navel' qui développe un second fruit atrophié à l'apex du fruit principal et est originaire du Brésil.
Le fruit des orangers est l'agrume le plus cultivé et le plus consommé dans le monde. Riche en acides organiques, citrique et malique sa pulpe est bénéfique au traitement des troubles gastriques, hépatiques et intestinaux.
Les oranges sont riches en vitamine C (acide ascorbique).
Les oranges ont été introduites en Europe par le peuple portugais au XVIième siècle.

Citrus sinensis ou oranger est un petit arbre au port arrondi. L'écorce est brun verdâtre. Les rameaux sont étalés et ont quelques épines mais peu.

Le feuillage est persistant. Les feuilles entières, alternes, pédonculées (pédoncule ailé en forme de coeur allongé), épaisses, glabres, luisantes sont ovales à lancéolées et aiguës à l'apex.

La floraison est printanière. Les fleurs font disposées en thyrses courtes vers la partie sommitale des rameaux. Elles possèdent 5 pétales oblongs de couleur blanche et odorants.

Le fruit est sphérique à oblong recouvert d'une écorce charnue peu épaisse, c'est le flavedo. Une couche blanche appelée albedo entoure une pulpe juteuse, douce, acide, de couleur orange. segmentée par 9 loges contenant une multitude d'utricules gorgés de jus. Les loges renferment des pépins comprimés et fusiformes.

Citrus sinensis ou oranger est une plante décorative et fruitière à la fois. Mais pour obtenir les fruits quelques règles sont à respecter.

Plantation : elle s'effectue au printemps ainsi que le rempotage.

Sol : L'oranger, comme tous les agrumes, aime les terres meubles, riches, légères et drainées. Le pH doit être de 5,5 à 6,5, c'est à dire un sol plutôt acide.

Exposition : Celle-ci doit être ensoleillée, à l'abri des courants d'air. Le sud est idéal mais ne pas mettre trop près d'un mur pour éviter la surchauffe due au réfléchissement.

Température : L'oranger poussant en bac gèle à partir de -3°C. -5°C si la période de froid est brève.

Nutrition : En pleine terre une fumure organique suffit, tandis qu'en pot, l'apport nutritionnel doit se faire avec des engrais à la sortie de l'hiver, puis en juin et pour finir en fin d'été. L'azote et la potasse sont impératifs, mais il ne faut pas négliger d'autres sels minéraux dont la carence peut nuire au bon équilibre de la plante. Une chlorose est le résultat de certains déséquilibres crééent par de mauvaises conditions de culture mais aussi par une carence nutritive.
Voici quelques carences et les conséquences induites :

En azote : ralentissement de la croissance, jaunissement du feuillage, floraison non suivie de fructification.
En bore : les feuilles s'enroulent, sont cassantes, prennent une coloration bronzée. Les fruits sont difformes.
En cuivre : apparition de gomme sur les jeunes pousses qui se tordent en cours de croissance.
En fer : les feuilles sont jaune d'or avec les nervures vertes ( sol à pH élevé, trop calcaire et terre trop arrosée).
En magnésium : coloration bronze autour de la nervure principale (peu fréquent).
En manganèse : le feuillage devient plus clair qu'à l'ordinaire.

Arrosage : En hiver les apports en eau doivent être modérés, puis dés le printemps maintenir le substrat légèrement humide. En juin, réduire l'arrosage pour facilité l'induction florale et alimenter normalement sur le reste de la saison estivale. Il est nécessaire de brumiser le feuillage pour maintenir une hygrométrie optimale.

Ennemis : Les acariens peuvent créer au moment de la floraison, des malformation et des décolorations du feuillages.
Les cochenille entrainent un blocage de croissance, l'apparition de fumagine et le dépérissement de l'oranger.
Les aleurodes ou mouches blanches entrainent l'apparition de fumagine et un ralentissement de la croissance et du développement.
Les pucerons qui provoquent un affaiblissement de la plante et l'avortement des boutons floraux.

Remèdes : De manière générale, couper et brûler les organes touchés.
Pour les acariens, utiliser de l'huile de paraffine.
Pour les cochenilles même chose mais en plus on peut avec un coton imbibé d'alcool à brûler décoller les cochenilles fixées le long des rameaux.
Pour les aleurodes une pulvérisation insecticide contenant des champignons tueurs d'insectes (Verticillium lecanii).
Pour les pucerons en pulvérisant du purin d'ortie ou de l'eau savonneuse mélangée à du lait.

Taille : Une taille de formation s'impose au départ pour avoir un arbre au port harmonieux. Ensuite il est utile de ne supprimer que les branches mortes et celles qui poussent de façon anarchiques, sachant que les fleurs s'épanouissent sur le bois de l'année.


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